Grammar Punk

Le mois d’août sera celui du #PurismeDéchaîné: une bizarrerie linguistique par jour.
(Fil à destination des #GrammarPunks, encore appelés #Langoureux: ceux qui aiment la langue pour ses anomalies aussi.)

01 - amour, délice et orgue


Ces trois-là sont masculins au singulier et féminins au pluriel, on sait ça.
Mais s'il n'y avait pas d'exceptions dans les exceptions, ce ne serait pas rigolo.

Précisons que dans ce recueil de contes d'Alphonse Allais il n'est nullement question de la particularité des pluriels "amours", "délices" et "orgues", ce qui est une excellente raison de lui avoir donné ce titre.

Gainsbourg, un #GrammarNazi bien connu, respecte l'androgynie de l'amour dans "La Chanson de Prévert" (et Kosma, je crois):

🎵 🎶 Et chaque fois Les Feuilles mortes
🎵 🎶 Te rappelle à mon souvenir
🎵 🎶 Jour après jour les amours mortes
🎵 🎶 N'en finissent pas de mourir

Digressions :
- Le verbe "rappelle" au singulier parce que le sujet n'est pas "les feuilles", mais la chanson intitulée "Les Feuilles mortes".
- Une majuscule à "Feuilles" parce que c'est l'usage dans les titres (quand le titre commence par un article défini).

Donc :
"Les Feuilles mortes" Mais... "Un amour de Swann"
(Exemple choisi pour tenter de revenir au sujet... après avoir précisé qu'on ne met pas de guillemets autour d'un titre, sauf que Twitter ne permet pas les italiques, alors bon, allez, tant pis.)

Or donc: les exceptions dans les exceptions.
Quand il désigne la représentation de Cupidon / Éros, l'amour (le putto) reste masculin au pluriel.
<Digression>
La représentation du dieu Amour est-elle "un amour" ou "un Amour"?
On trouve les deux.
</Digression>

Voici donc des amours peinTS (par un artiste du Ier siècle dans la maison des Vettii à Pompéi) et animÉS (par morphing et par Renaud Chabrier (tiens, un zeugma (mais c'est une autre histoire))).

Que faire quand on parle d'un amour particulier parmi des amours (qu'elles soient particulières ou non)?
- "le plus vif de mes premières amours"? (non: ça ferait bizarre.)
- "la plus vive de mes premières amours"? (non: idem.)
- "le plus vif de mes premiers amours"? (oui.)
Il en va de même pour "délices": dans une phrase où la tournure réunit singulier et pluriel, on laisse le masculin partout.
[F̶l̶e̶m̶m̶e̶ ̶d̶e̶ ̶c̶h̶e̶r̶c̶h̶e̶r̶ ̶u̶n̶ ̶e̶x̶e̶m̶p̶l̶e̶ Posture constructiviste: mettez-vous en îlots pour co-construire un exemple.]

À noter: en géologie, l'emploi de "orgue" par analogie pour désigner des colonnes de basalte suit également la règle du pluriel féminin, et ces orgues, en plus d'être basaltiques (adjectif épicène donc sans intérêt), sont aussi pyrénéennes:

"Les grandes orgues de Notre-Dame ont été épargnées."
Mais... "Il a joué sur les plus beaux orgues du pays."
En effet: féminin quand il s'agit d'un pluriel emphatique pour désigner un seul instrument, mais masculin pour en désigner plusieurs.
Courteline le savait-il?
Dans "La Philosophie de Georges Courteline" (1917), au titre ironiquement ampoulé, l'écrivain rassemble ses maximes, dont celle-ci, restée célèbre:
"Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet."

Ensuite, on peut lire ceci.

La dérision portait-elle sur les #GrammarPunks du #PurismeDéchaîné, ou sur les "linguistes" paradoxaux d'internet qui, semblant découvrir que la langue est libre d'évoluer, veulent rationaliser son usage en lui taillant un lit de procuste?
À chacun d'en juger.

02 - Les adverbes sournois


➡️ "Les adverbes sont invariables." ⬅️
Cette règle, nette et précise, aurait de quoi désespérer un #GrammarPunk. 😰 😰 😰
Fort heureusement, le #PurismeDéchainé permet de mettre un peu d’animation là-dedans. 😈 😈 😈

D’abord, petit retour sur la formation d’une catégorie d’adverbes bien connus: ceux en "-ment".
Les suffixes de l’adverbe latin ("-e"/"-ter") ont disparu au profit d’une périphrase avec le nom "mens" (=l’esprit) à l’ablatif ("mente").

Ainsi "sainement" était-il à l’origine "sana mente" (="avec un esprit sain"). Le sens du suffixe s’est élargi, pour aller vers l’indication générale d’une manière.
Le nom "mens/mente" est bien connu par cette maxime (culpabilisante) de Juvénal (de quoi je me mêle?).

Le corps y est neutre (asexué, donc?) et l'esprit y est féminin. (D'aucun·e·s, mal intentionné·e·s, en profiteraient pour rappeler que le genre grammatical a peu à voir avec le sexe.)
Toujours est-il que cela explique la formation de l’adverbe sur le féminin de l’adjectif.
Par analogie, cela s’est étendu aux adjectifs qui n’avaient pas de forme spécifique du féminin, et qui ont dû s’affubler du même "e" que les autres.
Mais tous n’ont pas subi l’outrage, d’où des formes comme "élégamment" et non "*élégantement".

L'adverbe "mentalement" a donc la particularité de comprendre deux fois la même racine, et signifie étymologiquement "avec un esprit de l'esprit". En devenant simple suffixe, "-ment" a parfois pu se coller à des noms ("nuitamment" ne correspond à aucun adjectif).

On a quand même quelques adverbes formés poli-ment sur le masculin, ce qui vient aisé-ment agrémenter tout ça, et des formes doublons avec l'ancien adverbe latin, qui sont fort/fortement bienvenues: on en est fort/f̶o̶r̶t̶e̶m̶e̶n̶t̶ aise (ah non, là on n’a pas le choix).
Et puis la jeunesse vient aussi apporter un peu de fantaisie, en rendant poreuses les classes grammaticales. À côté du banal couple adjectif/adverbe "grave/gravement", voilà que "grave" peut aussi devenir adverbe:
"Avec l'accident, la voiture a morflé grave."

Cela devrait permettre de nouvelles subtilités (il y a de la naïveté à croire que la langue se simplifie avec le temps):
- "Jakub Józef Orlińskiv a une belle voix grave." (quand il parle [adj.])
- "Jakub Józef Orlińskiv a grave une belle voix." (quand il chante [adv.]).

En mettant les basses à fond, on pourrait même rendre d'autres voix grave graves.
<digression>
Rien à voir donc avec un redoublement intensif de type "wiki" ("rapide" en hawaïen) devenant le superlatif "wikiwiki" ("très rapide"). Cf. Wikipedia.
</digression>
La situation inverse se présente, où l’adverbe est utilisé comme un adjectif.
C’est cela qui permet d’avoir des adverbes variables. 😈 😈 😈
On voit souvent "souvent", et rarement "souventes fois", qui existe pourtant.
"Ces personnages 😀 😀 😀 sont tous jaunes et sont tout souriants."
- tous jaunes : ("tous"=pronom "tous les trois", s'accorde)
- tout souriant : ("tout"=adverbe "tout à fait", ne s'accorde pas)
➡️ Logique.
Mais si, pour ce même sens de "tout à fait", on avait un nom féminin?
"Cette personne 😀 est toute souriante."
Au féminin, devant un adjectif commençant par une consonne ou un "h" aspiré, l'adverbe s'accorde, pour une raison d’euphonie.
Cette personne est donc tout émue 😢 , celle-ci 😀 est tout heureuse, mais celle-ci 🙄 est toute hautaine.

Mais point trop n’en faut, et laissons la porte grande ouverte à d’autres anomalies.
(Oui, "grande" ici signifie "grandement", et c’est bien, au féminin singulier, le même adverbe que dans "les yeux grands ouverts", au masculin pluriel...)

03 - les fossiles - le neutre

"Le français est plus facile que le latin, parce qu'il n'y a pas de déclinaisons, pas de genre neutre..." Mais si, il y a tout ça. Faut juste fouiller un peu. Le #PurismeDéchaîné invite volontiers à l'archéologie.

Le mot "neutre" vient du pronom-adjectif latin "neuter" (="ni l'un ni l'autre").
<digression>
Un pronom-adjectif n'est pas pronom ET adjectif: il est tantôt l'un, tantôt l'autre, et "neuter" n'est jamais ni l'un ni l'autre.
(Oui, c'était pour en arriver là.)
</digression>
L'adjectif "piRe" (<"pejoR") est masculin ou féminin, mais la forme qui n'est "ni l'un ni l'autre" existe: le neutre "piS" (<"pejuS").
Dans "Les Femmes savantes" (I,5), la servante Martine n'a rien volé, mais elle a fait pis.
Rappelons quel était le crime, grâce à la mise en scène de Simon Eine, avec Claire Vernet dans le rôle de cette #GrammarPunk de Philaminte.
(Paradoxe: ceux qui moquent les puristes de "la langue de Molière" semblent ignorer qu'il l'a fait avant eux.)
 
Le neutre "pis" n'existe plus guère que dans des formes figées (un pis-aller, tant pis, de mal en pis, dire pis que pendre).
Mais rien n'interdit de ressusciter ailleurs aussi ce "pis" - qui n'a rien à voir avec celui de la vache, issu de "pectus/pector-" (=la poitrine).
 
Ainsi, selon le parti qu'on prend, jugera-t-on que pour l'Artois @lombregrise est le pire prétendant, ou @_Mme_E la pire héritière.
Mais on peut rester neutre (... et l'employer!), en s'accordant à dire que leur querelle n'est pas ce qui pouvait arriver de pis sur Twitter.
 
La variabilité du genre ("de vieilles gens" / "des gens vieux") n'est pas à confondre avec une manifestation de neutre: le latin "gens/gent-" (="la famille", sens large) est bien féminin, ce qui explique aussi le singulier "la gent" (qu'elle soit féminine ou masculine...).  
Dans ce singulier (rare) "la gent", il n'y a pas eu d'assimilation avec un "s", et le "t" apparaît toujours. C'est pourquoi on rencontre des erreurs, dues à un phénomène d'hypercorrection en cascade:
- prononcer ce "t" (-> Faut pas.)
- écrire "la *gente" (-> Non plus.)
 
Alors ce neutre, disparu ailleurs que dans "pis": présent discrètement quand même, car avalé par le masculin qui ne serait qu'un nouveau neutre?
Ou bien est-ce là une affirmation fallacieuse et androcentrique?
Il·elle serait périlleu·x·se d'entrer dans ce débat.

 

04 - les fossiles - les déclinaisons

De la même façon que conjuguer un verbe, c'est lui donner des terminaisons qui précisent sa valeur (personne, temps...), décliner un nom, c'est lui donner des terminaisons qui disent sa fonction (sujet, COD...). Brel n'a pas aimé ça.
En ancien français, ce vieux tango aurait eu un refrain plus court : les six cas du latin se sont regroupés en deux seulement :
- le "cas sujet", formé sur le nominatif, pour le sujet et l'apostrophe
- le "cas régime", formé sur l'accusatif, pour... tout le reste.
La forme statistiquement la plus fréquente était donc celle du cas régime. C'est sur elle que les évolutions se sont faites. Notre "s" du pluriel est dû à cela: c'était la terminaison de l'accusatif pluriel.
"Aquila non capit muscaS."
"L'aigle ne chasse pas les moucheS."
Et même quand les mouches se mettent à chasser un aigle, donc sont le sujet, elles gardent en français la forme de l'ancien accusatif.
Mais les fossiles de déclinaisons, dans tout ça? Eh bien on en trouve dans des pronoms: en français comme en latin, les pronoms "tu" et "te" sont le même mot, mais décliné à des cas différents.
Recyclons un vieux tweet (sur l'imbécillité du prédicat) où, pour une fois, @karenine2 s'était montré utile. N.B. : Le pronom relatif est ici écrit "que(m)" pour indiquer qu'en latin classique déjà le "-m" final n'était déjà plus prononcé.

La déclinaison-fossile se retrouve aussi dans certains noms, avec des nuances de sens entre la forme issue du cas sujet et celle issue du cas régime. Le mot "copain" n'est pas une abréviation de "compagnon" (="celui qui partage le pain"), mais sa forme au cas sujet.
Il en va de même pour "pute"/"putain". Il y a donc deux raisons de n'insulter personne en lui disant "putain!":
1) Ce n'est pas gentil d'injurier les gens.
2) L'insulte est une apostrophe, fonction grammaticale qui imposerait un vocatif, donc le cas sujet "pute!"
Occasion de rendre hommage à une prostituée célèbre. Le nom "lupa" (à l'origine de "lupanar") avait - aussi - ce sens moins sylvestre, et dans l'Antiquité déjà, c'est avec cette polysémie qu'un historien comme Tite-Live (Hist,I,4) propose de rationaliser le mythe...


05 - Pléonasmes étymologiques et digressions en cascade

L'accent grave sur le "a" de "déjà" intrigue. On y est habitué lorsque, sans valeur phonétique, l'accent permet de distinguer des petits mots:
- article "la" / adverbe ""
- verbe "a" / préposition "à"
- conjonction "ou" / pronom ""...
Mais il n'y a pas d'autre "déjà".
(Ce "où" est le seul endroit en français où on trouve un "u" avec accent grave. (Le clavier AZERTY a donc une touche consacrée à un mot unique, et on peut supposer que son inventeur était un #GrammarPunk.))

Quelle est donc l'étymologie de "déjà"? (Et quelle est l'étymologie de "étymologie"? L’étymologie du mot "étymologie", c’est "ἐτυμολογία", qu’on peut translittérer en "etymología" et qui signifie "étymologie". (Nous voilà bien avancés.))
Le dictionnaire nous apprend que:
- "déjà" < "dès" + "jà"
- que cet ancien français "jà" < lat. "iam" (= "dès maintenant")
On a donc un pléonasme étymologique dans ce mot "déjà", qui signifie "dès dès maintenant".
Mais quelle est l'étymologie de "dès" ?
Ce "dès" serait une contraction de "de" + "ex", deux prépositions de sens proche, marquant l'origine.
Cela nous fait donc un deuxième pléonasme étymologique. En quatre lettres seulement, ce n'est pas mal.
On est habitué à éviter des pléonasmes du type "monter en haut".
On est déjà plus indulgent avec "applaudir des deux mains". Même s'il est difficile d'applaudir avec une seule, le pléonasme choque moins: il marque une insistance. On applaudit de bon cœur, non par politesse.
Mais il y a aussi les pléonasmes camouflés par la langue elle-même.
"hui" < lat. "hodie" < "hoc die" (="ce jour")
L'adverbe "aujourd'hui" signifie ainsi "au jour de ce jour".
L'insupportable "au jour d'aujourd'hui" appesantit donc ce qui est DÉJÀ un pléonasme.

06 - Les mots-phrases

La sérendipité, qui permet de trouver quelque chose en cherchant autre chose, est peut-être l'aspect le plus riche d'internet, ainsi que le confirme cette citation de Christophe Colomb, que l'on peut traduire par: "Google·c'est·trop·top".

Pour savoir s'il existe un nom pour la catégorie des mots composés formés d'une phrase complète, j'ai tenté "mot phrase", et j'ai découvert une notion grammaticale que j'ignorais et qui n'a rien à voir. Le fait qu'elle présente peu d'intérêt est une raison d'en parler.
Les mots-phrases sont des mots qui, sans verbe, permettent un énoncé complet et compréhensible en contexte, comme "Allô?" ou "Stop!". Ce peut être plusieurs mots ("À vos souhaits!") et on peut donc considérer le fameux "Non mais allô, quoi!" de Nabila comme un mot-phrase.

La coordination "mais" est depuis longtemps utilisée, à l'oral, comme interjection marquant l'indignation ("mais !") ou l'incompréhension ("mais...").
Il me semble que ce mot-phrase devient plus subtil, avec un usage spécifique aux locuteurs de Twitter.
On voit souvent le retweet précédé de ce seul commentaire:
"Mais."
Le point simple, mine de rien, est signifiant. Pas de passion, pas d'exclamation, mais quelque chose qui semble dire: "Je vous prends à témoins: ceci est tellement idiot que les mots manquent pour le dire".
Retour à ce qui ne s'appelle - donc - pas des mots-phrases.
Le "sot-l'y-laisse". La partie de la volaille ainsi désignée était-elle le croupion, avant qu'on l'attribue à ce qui s'appelle aussi "l'huître" du poulet?
Les débats sur le sujet sont homériques, mêlant considérations linguistiques, anatomiques, culinaires...
L'allemand "Pfaffenschnittchen" laisse en tout cas penser que c'est le curé qui, un peu oublieux de la charité chrétienne, se réservait cette bouchée.
Cela ne nous dit pas si les haruspices, après l'hépatoscopie et l'extispicine, passaient à l'hiéroscopie du sot-l'y-laisse. (L'extispicine n'est pas une extispiscine, mais:)

Une "marie-couche-toi-là". On ne saura probablement jamais qui était la première Marie à donner ainsi son nom aux coureuses, gueuses, catins, roulures, traînées et autres ribaudes.
Bref : aux pouffiasses.
<digression>
Admis avec une seule f ou deux, le mot ne désignait pas seulement une femme vulgaire, mais aussi une prostituée.
     <digression> Et le nom des lettres à initiale vocalique est féminin, cela va sans dire, pour un #GrammarPunk.
     </digression>
</digression>
Au XIXe, que ce ruban de dentelles flotte derrière son chapeau ou derrière sa robe, le suivez-moi-jeune-homme d'une dame indifférente au qu'en-dira-t-on pouvait sembler un peu m'as-tu-vu et amuser les boute-en-train.
Sur les mots composés, on peut trouver un je-ne-sais-quoi de réjouissant dans les modifications proposées par l'Académie en 1990, mais écrire "boutentrain" ne fera pas oublier que c'est aussi le cheval qui prépare la jument pour l'étalon, donc qui la "boute" en "train".
(Pour quelle raison ne laissait-on pas l'étalon bouter la jument en train lui-même? Aucune idée.)

07 - Super Marot, sacré Voltaire (Hors-série...)

Cf. ici.

08 - Le participe : en avoir ou pas

C'est avec l'accord du participe que le #GrammarPunk peut trouver les plus étonnantes anomalies.
Les accords de base, en réalité assez simples, ont une histoire, qui n'est pas absurde.
Ensuite, les générations de grammairiens se sont succédé et se sont ingéniées à créer des subtilités. On ne compte plus ces cuistres qu'on a vus écrire des exceptions, et ces bizarreries qu'on a entendu chanter par les vecteurs de norme.
Les souffrances que cela nous a values sont immenses, ainsi que les fortunes que cela a coûté à l'État.
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La semaine que ce fil a duré ne correspond pas au mois annoncé, mais je m'arrête là. Certaines réactions m'ont gavé.
La linguistique cesse de m'intéresser quand elle se fait idéologique et devient un concours de morale.
C'était un fil sur les étrangetés langagières. Clairement présenté (enfin je croyais que c'était clair) comme un amusement sur toutes ces anomalies. Je synthétise les remarques de @Laelia_Ve :
   - On ne comprend rien.
   - C'est du pinaillage sur des détails.
   - On ne retire rien sur le fond.
Ma faute morale c'est donc qu'il n'y avait pas de message. J'aurais dû mettre un message... et puis je ne sais pas, j'ai dû oublier, ou quelque chose. Ah, décidément, hein.
J'ai encore oublié le message.